vendredi 7 juin 2019

BALADE A COMPOLIBAT

Compolibat vu de haut
Mardi 4 juin, par un temps ensoleillé,
notre balade se situait à Compolibat où nous attendaient Marie-Line et Francis L. pour nous faire découvrir les richesses de la région de leur enfance.
Ayant rejoint nos guides à l'aire de loisirs du village, chacun, chaussures aux pieds, a pu démarré la marche du matin, en direction des Igues après avoir traversé l'Aveyron sur une passerelle et fait une petite halte dans le village pour visiter l'église.
Arrivés aux Igues du Py et du Rouffés, nous avons découvert les cheminées de fées résultant d'un phénomène d'érosion naturel, fruit du ruissellement des eaux et des gelées.
Pour rejoindre notre point de départ, nous avons traversé une deuxième fois l'Aveyron sur le pont du Cambon, un magnifique pont en pierres du XVIIIe siècle.
Notre pique-nique a débuté par un bon apéritif et gâteau à la broche de la création de nos hôtes. Il faut dire que nous avions toute l'aire de loisirs à notre disposition. 
Le repas terminé, nous avons entrepris notre marche de l'après-midi par une belle grimpette : le sentier du calvaire comportant 12 croix créé entre 1944/1945 à l'initiative de l'Abbé Domergue. Continuant notre chemin, nous sommes arrivés sur le plateau avec une vue dominante de tout le secteur.
Reprenant nos beaux sentiers, nous sommes arrivés au Bousquet et à la maison de campagne de Marie-Line et Francis où nous avons encore apprécié le gâteau à la broche arrosé de boissons fraîches.
Revenus à notre point de départ, l'ensemble des vingt marcheurs a remercié nos guides pour cette belle journée et pour toutes leurs gâteries.



L'église et son clocher










































Henri Mouly écrivain occitan


Et on monte un peu






















Info sur les Igues




















les Igues de PY













































Igues de Rouffiés
























Le pont du Cambon























Un

bon

moment









































Bonne mise en jambe


Quel calvaire !!!
















Le Bousquet

Pas tout jeune !!






























M.M. / A.M.

 COMPOLIBAT
Le nom de Compolibat se lit en premier dans le testament du comte de Rouergue, Raymond II, en 961, où il est écrit Campolivado. Puis, on trouve la mention Campo Libato ou Campus Libatus. En occitan on écrit « Complibat » prononcé Coumplibat.
Au Xe siècle, la terre (alleu) et l'église de Campolivado appartenaient à Raymond II, comte de Rouergue. Il avait épousé une nièce du Roi d'Italie et était fort riche. Dans son testament, il légua à certains de ses enfants les châteaux et terres d'Aubin, Brandonnet, Compolibat (à la fille d'Odoin), Cransac, et d'autres fiefs
En 1170, c'est le gendre Fortunat de Valette qui en est propriétaire, il vend ses biens à Bertrand de Balaguier en 1262. Une des filles de Bertrand de Balaguier épouse Bertrand Huc de Cardaillac. Ensuite la seigneurie de Compolibat fut confiée à la famille de Cardaillac qui occupait un petit fort sur une motte, La Mota. À chaque invasion, le fort de Compolibat servait à se défendre, protéger la population et surtout conserver les provisions de grain. Le prieuré fut dédié à Sainte-Anne puis à Saint-Georges.

L'église date du 17éme siècle.
Au cours des 4 derniers siècles elle a connu plusieurs modifications.
Elle possède un clocher original avec 4 clochetons

Le pont du Cambon, construit en 1829 sur les plans du curé de Compolibat, permettait d'acheminer la chaux de la région de Villeneuve vers la région du Ségala.
Il a fait l'objet d'une restauration en 1999

Compolibat compte parmi ses enfants un homme célèbre en Occitanie en la personne d'Henri Mouly. On peut admirer, face à l'école du village, la stèle qui lui est consacrée.
Né en 1896 dans le hameau des « Trois Alouettes », Henri Mouly, fils de paysans pauvres, a réussi à embrasser la carrière d'instituteur, métier qu'il a exercé à son retour de la Grande Guerre de 1914-1918, guerre durant laquelle, gravement blessé, il a perdu un œil. Il a d'ailleurs enseigné de longues années à Compolibat. A la retraite, il s'est retiré à Compolibat dans la maison qu'il avait faite construire et dans laquelle il a vécu jusqu'à sa mort en 1981.


Ce phénomène unique en Rouergue provient de l'érosion et donne naissance à des abîmes naturels creusés dans l'argile rouge, connus sous le surnom de ''cheminées des fées''.
Dans un terrain fait de couches plus ou moins épaisses et plus ou moins dures suivant leur richesse en silex ou en gravier, l'eau et les agents atmosphériques ont creusé un sillon qui s'est agrandi au cours du temps. Ce sillon qui est appelé une igue, a environ 20 mètres de profondeur pour 40 à 70 mètres de large. La curiosité de ce phénomène géologique, unique dans la Région, réside dans la décoration des parois de l'igue qui semblent sculptées de la main de l'homme.

























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