LA COUVERTOIRADE |
Cette année, par un temps ensoleillé, notre journée touristique
fit découvrir le plateau du Larzac aux cinquante amicalistes présents et plus particulièrement deux cités templières.
Après un petit déjeuner offert par l'Amicale à l'aire du Larzac, direction La Couvertoirade pour notre première visite matinale.
Accompagnés par une guide, nous sommes entrés dans l'histoire de la cité et avons pu découvrir son évolution depuis sa création. Chacun a pu poser, à souhait, les questions désirées.
La guide nous ayant fait visiter le village avec ses différents particularités ainsi que l'église, nous avons pu faire le tour des remparts et en profiter pour aller faire des emplettes dans les quelques boutiques ouvertes et pour certains acheter du "vin de merde".
Vers 13 H, regroupement de tous pour se diriger vers le Domaine de Gaillac où un copieux et délicieux repas nous attendait. Le déjeuner terminé, retour au voitures pour prendre la direction de Sainte Eulalie de Cernon, notre deuxième et dernière étape de la journée.
Une nouvelle guide nous attendait pour nous faire découvrir l'histoire de cette autre cité templière du Larzac. Après avoir pris connaissance des particularités de l'église, parcouru les rues, nous avons visité la Commanderie et ses trésors.
La journée se termina par une collation (fouace et jus de fruits) et la correction du questionnaire sur nos deux visites, questionnaire que tous les participants ont répondu avec brio. Bravo à tous.
Un groupe attentif |
Porte d'Amoun |
La place des grands hommes?? |
L'église et son clocher |
L'entrée du château |
L'intérieur de l'église |
Les vitraux |
L'Autel |
Domaine de Gaillac
Sortie du restaurant |
SAINT-EULALIE DE CERNON
L'intérieur de l'église |
Sur la porte d'entrée |
L'entrée de l'église |
Façade intérieure de la commanderie |
Moment de discussions avant le retour |
Texte & photos M.M. A.M.
La COUVERTOIRADE
L'ordre des Templiers
Vers 1120, Hugues de Payns, chevalier originaire de la Champagne, fonde avec quelques compagnons une milice qui deviendra les "Chevaliers de l'Ordre du Temple".A la fois moines et chevaliers, religieux et soldats, les Templiers s'assignèrent comme première mission la défense des routes dans le royaume de Jérusalem, avant que l'ordre ne s’organise autour des années 1140 en une véritable force militaire étendant son action à l’ensemble des Etats Latins.
Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem
Au milieu du XIe siècle, bien avant que ne débute la croisade, des marchands d’Amalfi avaient fondé à Jérusalem, près du Saint Sépulcre, un hôpital à l’intention des pèlerins venant sur le tombeau du Christ. Après la croisade cet hôpital laïc va poursuivre sa mission d’hospitalité et se transformer en ordre religieux : l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Il sera reconnu en tant que tel par une bulle papale en 1113.Comme l’ordre du temple c’est vers 1140 qu’il s’organisera en ordre militaire tout en conservant sa vocation première : l’hospitalité.
L'héritage des Templiers et des Hospitaliers à La Couvertoirade
Le nom de Cubertoirata apparaît au XIe siècle comme simple mention dans le chartrier de l’abbaye de Gellone (Saint-Guilhem le Désert actuellement).Les templiers sont présents à La Couvertoirade dès la deuxième moitié du XIIe siècle. Leur implantation en ce lieu est due à la présence de terres cultivables, d’eau pour les hommes comme pour les bêtes, d’un rocher convenant à la construction d’un château et d’une draille venant du Languedoc pour la transhumance.
Sainte-Eulalie de Cernon
La commanderie
L’histoire des Templiers sur le Larzac débute en 1151 lorsque l’abbé de Saint-Guilhem-le-Désert, Raimond, fait don de l’église de Sainte-Eulalie. Plusieurs donations importantes sont faites ensuite par les seigneurs locaux, mais la plus importante reste celle faite en 1159 par Raimond Bérenger, roi d’Aragon et comte de Barcelone qui fait don aux Templiers de la totalité du village de Sainte-Eulalie-de-Cernon ainsi que d’une grande partie du Larzac par l’entremise du commandeur de Rouergue, Élie de Montbrun. Cette donation s’accompagne d’un droit de construction pour des villages et des forteresses.
À partir de 1159, les Templiers vont commencer à rebâtir l’église puis ils vont construire les bâtiments de la commanderie.
En 1307, lors de la chute du Temple, les chevaliers et hommes d’armes de Rouergue sont arrêtés et emprisonnés dans le château de Najac.
En 1312, tous les biens de l’Ordre sont donnés aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui entreprirent de reconstruire le bâtiment communautaire, avec la salle d'honneur, le dortoir des moines, la salle des fresques... ainsi que la première chapelle de l’église.La grande cage d'escalier décorée de fresques, l'échauguette renfermant des « graffiti » d'églises et de navires.
La commanderie, en forme de quadrilatère, est fortifiée sur l’extérieur. Elle comprend des bâtiments agricoles, l’église et le bâtiment communautaire avec au centre une cour intérieure. Que ce soit les cheminées, les espaces cloisonnés éclairés par de grandes fenêtres, le balcon, tout évoque la Provence, l'Italie et Malte. Les peintures du XVIIème siècle, les poutres et les plafonds de la grande salle sont remarquables. Les appartements privés du commandeur sont en cours de restauration.
La commanderie est inscrite aux Monuments Historiques en 1976.
L’histoire des Templiers sur le Larzac débute en 1151 lorsque l’abbé de Saint-Guilhem-le-Désert, Raimond, fait don de l’église de Sainte-Eulalie. Plusieurs donations importantes sont faites ensuite par les seigneurs locaux, mais la plus importante reste celle faite en 1159 par Raimond Bérenger, roi d’Aragon et comte de Barcelone qui fait don aux Templiers de la totalité du village de Sainte-Eulalie-de-Cernon ainsi que d’une grande partie du Larzac par l’entremise du commandeur de Rouergue, Élie de Montbrun. Cette donation s’accompagne d’un droit de construction pour des villages et des forteresses.
À partir de 1159, les Templiers vont commencer à rebâtir l’église puis ils vont construire les bâtiments de la commanderie.
En 1307, lors de la chute du Temple, les chevaliers et hommes d’armes de Rouergue sont arrêtés et emprisonnés dans le château de Najac.
En 1312, tous les biens de l’Ordre sont donnés aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui entreprirent de reconstruire le bâtiment communautaire, avec la salle d'honneur, le dortoir des moines, la salle des fresques... ainsi que la première chapelle de l’église.La grande cage d'escalier décorée de fresques, l'échauguette renfermant des « graffiti » d'églises et de navires.
La commanderie, en forme de quadrilatère, est fortifiée sur l’extérieur. Elle comprend des bâtiments agricoles, l’église et le bâtiment communautaire avec au centre une cour intérieure. Que ce soit les cheminées, les espaces cloisonnés éclairés par de grandes fenêtres, le balcon, tout évoque la Provence, l'Italie et Malte. Les peintures du XVIIème siècle, les poutres et les plafonds de la grande salle sont remarquables. Les appartements privés du commandeur sont en cours de restauration.
La commanderie est inscrite aux Monuments Historiques en 1976.
L'église Sainte-Eulalie, reconstruite par les Templiers lorsqu’ils se sont installés à Sainte Eulalie au XIIème siècle.
Elle est d’une construction sobre à simple nef, composée de quatre travées et d’une abside semi-circulaire voûtée en cul de four, orientée vers l’Est. Toutes les chapelles latérales actuelles datent du XIXème siècle, à l’exception de la première sur la droite en entrant qui date du XIVème siècle. Sa particularité est son entrée qui a été percée tardivement dans le chevet d’origine, en 1641, par le commandeur Jean de Bernuy-Villeneuve qui a fait inverser son sens pour que le portail d’entrée ouvre sur la place. Cette grande porte est surmontée d'une Vierge venant de Gênes.
Elle est inscrite aux Monuments Historiques en 1927.
Elle est d’une construction sobre à simple nef, composée de quatre travées et d’une abside semi-circulaire voûtée en cul de four, orientée vers l’Est. Toutes les chapelles latérales actuelles datent du XIXème siècle, à l’exception de la première sur la droite en entrant qui date du XIVème siècle. Sa particularité est son entrée qui a été percée tardivement dans le chevet d’origine, en 1641, par le commandeur Jean de Bernuy-Villeneuve qui a fait inverser son sens pour que le portail d’entrée ouvre sur la place. Cette grande porte est surmontée d'une Vierge venant de Gênes.
Elle est inscrite aux Monuments Historiques en 1927.
L'église donne sur une charmante place agrémentée d'une fontaine du XVIIème siècle, la place du Commandeur
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire