Ce mardi 15 Septembre,
Marilou et Jean- Pierre nous ont pris en balade dans le Vallon qu'ils connaissent bien.Nous avons pris le départ à Pont les Bains pour atteindre le plateau surplombant le vallon Marcillacois,tout en passant non loin de Mernac, Saint-Austremoine et traversant Fontcoussergue .
Notre balade nous a permis de voir de très beaux paysages et villages.
Après une petite halte au Dolmen du Genévrier , nous avons pris notre pique-nique en bord d'une petite clairière bien ombragée. Repas et sieste terminés, nous avons repris notre marche en direction de Marcillac tout en profitant des points de vue qui s'offraient à nos yeux, après avoir longé une plantation de chênes truffiers.
Arrivés à Marcillac nous sommes passés sur le pont surplombant la route nationale pour rejoindre le sentier du retour longeant le Créneau qui alimente la pisciculture de Cougousse.
Arrivés à notre point de départ, nous avons partagés une collation offerte par Marilou et Jean-Pierre.
Merci à eux pour tout, et surtout pour cette belle journée.
T & P : A.M.
MARCILLAC
L'occupation du site de Marcillac en fond de vallée remonterait au 1er siècle après J-C. Des vestiges ont révélé l'existence d'un édifice gallo-romain. L'origine du nom « Marcillac » remonterait à cette époque. Un lac aurait existé dans la vallée et aurait été asséché à l'initiative d'un riche romain appelé MARCILLIUS. Le suffixe latin « ac », désignant la propriété, indique que Marcillac était « le domaine de Marcellius ». |
L'église Saint-Martial Bâtie à la fin du XIVe siècle, elle est dédiée à Saint-Martial qui a engagé l'évangélisation dans la région vers l'an 60. Elle a été consacrée au XVIe siècle par François d'Estaing, évêque de Rodez. Sa nef monumentale (35X11m) est agrandie par huit chapelles, surmontées d'une tribune reposant sur trois arcades. Une flèche en pierre de taille surmonte le clocher octogonal, dit « toulousain ». La Révolution avait confisqué les cloches du carillon pour en faire des canons. Les trois nouvelles, datent de 1851. Sous le porche sud, un bas-relief sculpté symbolise le Moyen-Age : le lion d'Armagnac terrassé par les lys de France, la victoire de Louis XI sur le dernier grand seigneur féodal.
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La Chapelle des pénitents Début 1600, la confrérie des Pénitents Blancs s'établit à Marcillac. La chapelle date de 1666 et a la particularité d'avoir été accolée à la « lanterne des morts » qui lui sert de clocher et qui a été abattue pendant la Révolution. Cette lanterne des morts, construire suite aux épidémies de peste, était située dans l'ancien cimetière. Elle éclairait dès qu'un décès était signalé et n'était éteinte que lors de la mise en terre du défunt. Aujourd'hui cette chapelle est le point de départ de la procession de la Saint-Bourrou.
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La Chapelle Notre Dame de Foncourieu Ancienne léproserie qui dépendait du prieuré de Conques, la chapelle fut bâtie en 1338 et restaurée au XIXe siècle. Elle est devenue un centre de pèlerinage de la Vierge.
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Le Pont Rouge Le viaduc, dit « le Pont Rouge » est le dernier témoin de l'ère industrielle sidérurgique du XIXe siècle. Il permettait d'alimenter en minerai de fer du gisement voisin de Mondalazac, le premier prototype de haut fourneau construit en France, à Firmi. La ligne de chemin de fer ne fut plus utilisée à partir de 1921. Depuis 1992, le Pont Rouge appartient à la commune de Marcillac qui le fit restaurer. La commune de Marcillac est aussi bien pourvue en petit patrimoine : 26 croix de carrefours ont été repérées. De même, le bâti en pierre sèche participe à l'identité de ce territoire, que ce soit des cazelles (abris), des communaux (limites de parcelles) ou des murets (constructions agricoles).
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